Le stress d'être parent
Prévenir et traiter le burn-out parental
Organiser la vie familiale en conciliant votre travail, le travail scolaire de vos enfants et ados, les trajets pour aller chez le docteur ou aux activités péri-scolaires, les tâches ménagères, la limitation du temps d'écrans... Bref du stress!
Êtes-vous en burn-out parental ou à risque? Venez faire le test...
Les 4 symptômes à reconnaître:
- épuisement physique et psychique
- distanciation émotionnelle et affective vis-à-vis de vos enfants
- perte du plaisir et d'épanouissement dans votre rôle parental
- contraste douloureux entre le parent que vous étiez avant et celui que vous êtes aujourd'hui.
Si le stress parental a toujours existé, il a considérablement augmenté depuis la fin du XXè siècle, jusqu'à toucher plus de 6 à 8% des parents en France, y compris en milieu rural. Un chiffre qui concerne en majorité des mères, mais aussi des pères... et cela quelque soit l'âge des enfants.
Heureusement, le burn-out parental se soigne grâce à un accompagnement approprié, et sans médicament s'il est traité assez tôt.
Je suis formée et certifiée pour prévenir, diagnostiquer et traiter le burn-out parental, à l'institut universitaire du burn-out parental de Louvain (plus d'infos en bas de page).
Rééquilibrer la balance du stress
* Les chercheuses en psychologie Moïra Mikolajczak
et Isabelle
Roskam, de l'université de Louvain en Belgique, sont des pionnières au
niveau
mondial dans la recherche sur le burn-out parental. Avec d'autres
chercheurs du monde entier,
elles ont mené 15 études dans 42 pays sur la parentalité et le stress
vécu par plus de 18.000 parents. Ces études ont été menées en 2019-20
avant le confinement : en France,
au moins 6% des parents sont touchés par ce trouble (900.000 parents), aux USA
8%, en Amérique latine
comme en Chine 2%, en Afrique et Asie 0%. Nous savons que le confinement
a augmenté le
stress, même si nous n'avons pas encore de
chiffres concernant la France. Les deux chercheuses ont mené une étude en Belgique sur un panel de 1300 parents, montrant paradoxalement que le burn-out parental n'a pas augmenté pendant le confinement, voire a légèrement baissé, car de nombreux parents ont su privilégier des temps de qualité avec leurs enfants.